PUITS A PARADIS (en face du n° 124)

"Ce puits est une construction circulaire en moellons. L' ancienne margelle en moellons a été complétée et surmontée d'une construction plus récente en briques et d' une couverture en un seul versant en schiste. L' eau affleure à une profondeur de 3 m environ.
Point d' eau (résurgence exploitée) sur le bas côté de la chaussée en face du 124 à Paradis : construction en briques surmontée d' une couverture constituée d' une dalle de schiste, aménagée pour faciliter le puisage de l' eau

L' édifice a été endommagé (dalle brisée...) lors d' un rallye automobile. Il servait de point d' eau essentiellement aux deux fermes voisines.

J' y ai placé une petite barrière métallique (il y a 40 ans) pour éviter tout accident avec les enfants car le puisard est profond d' environ 60/70 cm. Il y a de l' eau en permanence et en cas de pluie, le trop-plein s' écoule dans le filet d' eau de la chaussée.

Avant l' adduction d' eau dans le village, les habitants des maisons voisines  (Léon Grégoire ..) allaient y puiser de l' eau. Toutefois, pour l' abreuvage du bétail, lorsque les vaches étaient à l' étable, 2 fois par jour, les fermiers les conduisaient une centaine de mètres plus bas, à la fontaine.

Celle-ci était équipée de 2 grands bacs en béton. Il en subsiste un.

Ces bacs servaient également de "refroidisseur" pour le lait ; les fermiers y plaçaient leurs cruches en attendant le passage du camion de la laiterie.

L' eau de cette fontaine provient d' un captage situé derrière  la maison d'en face. Le débit a toujours été excellent, le trop plein des bacs s' écoule dans un ru affluent du  ruisseau de Paradis.

Lors de la sécheresse de 1976, les quelques maisons situées au-dessus de Houssonloge   n'avaient plus d' eau (plus de pression avant la construction du château d' eau de la Heid Coppin) et venaient s' y alimenter (pour les besoins domestiques).

NB : La Commune a voulu aménager cette fontaine à l' instar de ce qui a été (très bien ) fait à la Fontaine Cadet au-dessus de Paradis. 

On a supprimé la "trûtchette" en fonte et amorcé une construction en parpaing de béton d' où sort un tuyau de plastique : résultat en été, ça ne coule plus...!"

(Renseignements aimablement tran smis par Monsieur Jean-Marie Declercq)