GUICHET A PEAGE DU PONT D'AYWAILLE

Simple aménagement dans la boiserie de cette petite fenêtre laissant toujours apparaître la petite tablette de ce guichet.

Il est avéré qu'il existait un pont à Aywaille dès le milieu du XIVe siècle, il était jeté sur la rivière en aval de son emplacment actuel. Divers ponts se succédèrent au fil des siècles car plusieurs furent emportés par les crues ou disparurent lors des freéquentes destructions d'Aywaille causées par les passages de troupes en campagne.

L'usage de ces ponts à toujours été soumis à un péage. Vers 1640, le seigneur de Montjardin, voué de la seigneurie d'Aywaille, faitreconstruire le pont, en pierre cette fois, à ses frais mais "moyennant une redevance annuelle d'unpain de 3 livres par habitant ou un setier d'avoine pour ceux tenant charrue" à Aywaille, Harzé, Xhoris, Louveigné et Fraiture. De nombreux conflits ponctuèrent l'existence de ce pont jusqu'à la fin de l'ancien régime quand la famile de Theux, désormais privée de tout droit seigneurial, cède le pont à la municipalité d'Aywaille qui percevra alors les droits de péage.

Dès 1831, le conseil communal de la commune d'Aywaille décide de "faire abandon des ponts sur l'Amblève au profit de l'Etat et d'abolir le droit de péage". La construction du nouveau pont, le célèbre pont suspendu, débutera en 1842.