COUPOLE DU FORT DE SOUGNE-REMOUCHAMPS

Extrait de La Meuse  du 22 mai 1939, sous le titre « Chronique militaire – Sougné-Remouchamps »

« En 1932, sous le ministère Devèze, le Conseil supérieur de la Défense nationale adoptait les propositions de la Commission des fortifications concernant la défense de l’Est.

(…) la création de nouveaux ouvrages fut décidée, notamment à Neufchâteau, Battice Pepinster et Sougné-Remouchamps (…) La construction fut entamée avec ardeur, mais brusquement, les travaux de Sougné-Remouchamps furent arrêtés, après une dépense de plusieurs millions.

La raison de cet abandon ne fut jamais nettement connue, car on ne peut raisonnablement admettre, comme l’a prétendu M. Spaak, que les techniciens, à la réflexion, ne reconnaissaient plus l’utilité de ce fort.

On a cru un moment à une simple suspension du travail, faute de moyens financiers ; les crédits de Sougné auraient été utilisés pour réaliser d’urgence la première motorisation de la cavalerie. Mais des crédits nouveaux ont été votés depuis, notamment pour la motorisation intégrale de la cavalerie, qui, soit dit en passant, aurait avantageusement pu attendre. Bref, les crédits détournés de Sougné n’ont plus été reproduits (…) »

On sait par exemple que des prospections souterraines avaient été réalisées, notamment des puits de reconnaissance du sous-sol plongeant à 23 mètres de profondeur.