LA CHAPELLE SAINTE-ANNE D’AURAY A DIEUPART

Cette chapelle, dédiée à la patronne de la Bretagne, a été construite par des soldats d’origine bretonne restés dans nos régions, ils l’ont offerte au presbytère de Dieupart qui, jusqu’à la construction de la grand-route se trouvait là, au pied de la colline. Il fut reconstruit à son emplacement actuel et le curé posséda désormais son jardin de l’autre côté de cette route. C’est en septembre 1871 que le curé Maréchal la fit relever et inclure dans le mur de son potager. Ces travaux coûtèrent alors 80 francs rassemblés par une souscription auprès des paroissiens de Dieupart et de Kin.    

Il est à noter que, sur cette chapelle, est scellé l’étalon qui servait de mesure de référence lors des foires et marchés. Cette tige métallique est à la mesure de l’aune de Liège soit 2 pieds et 2 pouces et demi (663 mm). Vous découvrirez cet étalon sur une des photos ci-dessous.

Dans le cadre de l’Année du Petit Patrimoine, en 1992, la commune procéda à un nettoyage complet de ce petit oratoire tout en préservant son aspect originel.

Le terme "potale" est un terme bien de chez nous et qui n'a aucun équivalent en français.

En wallon, il couvre d'ailleurs diverses acceptions. Pour y voir clair, précisons que "potale" est un diminutif de "pote" signifiant littéralement "petit trou" - celui que connaissent tous les gamins jouant "al pote", jeu de billes où il convient d'utiliser comme cible la petite fosse creusée à même le sol. En matière de patrimoine, la "potale" désigne la niche aménagée dans un mur, le plus souvent au-dessus du linteau de la porte, et destinée à accueillir la statue d'un saint.

On l'appellera borne-potale quand la potale trouve place sur un piédestal, signe d'un plus grand prestige.