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Chapelle Cornesse
(cliquez sur la photo pour la voir en plein écran)

2.4 Bornes-Potales

adresse:
Dieupart
Histoire:

CHAPELLE CORNESSE


Installée au lieu-dit "la grosse pierre", désignant sans doute un rocher roulé jusque là par le courant de l'Amblève, ce monument rustique se trouve à l'endroit où le chemin menant aux usines de Dieupart (les forges) quittait le grand chemin menant d'Aywaille à Sougné. C'est en ce lieu précis que le bourgmestre d'Aywaille, le docteur François Cornesse, a été assassiné le 27 octobre 1859

Comme il en avait l’habitude, le Bourgmestre Cornesse était venu passer la soirée chez une amie de sa famille résidant au château Moxhon, à Dieupart. En quittant la propriété, il est atteint par deux coups de feu tirés presque à bout portant. Au milieu de la nuit, alors qu’une foule venue aux nouvelles se presse sur les lieux du drame pendant que trois médecins arrivés de Liège, d’Awan et de Louveigné tentent de sauver l’infortunée victime, deux nouveaux coups de feu résonnent : c’est un domestique du château qui vient de se donner la mort. A côté du corps, les gendarmes découvrent l’écrit par lequel il reconnaissait l’attentat contre le Bourgmestre.

Malgré l’excellence des soins prodigués, le Dr Cornesse décèdera le lendemain, 28 octobre, vers 21h30.

Il était né, à Aywaille, le 25 pluviôse de l’an XII, soit le 15 février 1804. Il obtient, à l’université de Liège, un diplôme de docteur en médecine et physiologie, en février 1928. D’abord installé à Weiswampach, aujourd’hui Grand-Duché de Luxembourg, commune dont il sera le Bourgmestre ; il revient à Aywaille en 1836. Outre l’exercice de la médecine, il exploite, sur la grand-place, l’Hôtel du Luxembourg, mais également un magasin d’aunages, un magasin de vins et de spiritueux. Il est aussi le propriétaire d’une brasserie et d’un commerce de fer. Sa belle demeure, sur la place également, est le siège d’un relais de poste.

Il entre au conseil communal lors des élections d’octobre 1842, est nommé Echevin en octobre 1848 et Bourgmestre en 1856.

La présence d’une chapelle plus ancienne à cet endroit est mentionnée dans les archives dès 1709.

La niche de cette petite chapelle abrite une Vierge de Dieupart.

Durant l'été 2019, les membres du groupe "Sentiers et chemins" du PCDR d'Aywaille ont, très efficacement, nettoyé les abords de cette borne-potale.


Le terme "potale" est un terme bien de chez nous et qui n'a aucun équivalent en français.

En wallon, il couvre d'ailleurs diverses acceptions. Pour y voir clair, précisons que "potale" est un diminutif de "pote" signifiant littéralement "petit trou" - celui que connaissent tous les gamins jouant "al pote", jeu de billes où il convient d'utiliser comme cible la petite fosse creusée à même le sol. En matière de patrimoine, la "potale" désigne la niche aménagée dans un mur, le plus souvent au-dessus du linteau de la porte, et destinée à accueillir la statue d'un saint.

On l'appellera borne-potale quand la potale trouve place sur un piédestal, signe d'un plus grand prestige.



Localisation
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